mardi 10 novembre 2009

Là-bas et ici

Allô, terre de mes ancêtres, terre de nos ancêtres
Bientôt, très bientôt, le 7 janvier, je viens te retrouver
Après plus de 18 ans et demi d'absence, je reviens te voir
Je reviens voir le continent sur lequel je suis née
C'est avec hâte que je vais à la rencontre de gens merveilleux
Qui ont la chaleur de la Terre aussi bien que la chaleur du coeur
Des personne à la peau noire et aux dents blanches
Des personnes au coeur aussi grand que le monde
Mais je ne vous oublie pas mes amis, vous qui restez ici
Je vous emporte avec moi, vous serez vous aussi un peu là-bas
Lisanne

lundi 9 novembre 2009

Lorsque j'étais en cinquième année, deux jeunes cégépiens sont venus nous faire un magnifique exposé sur leur périple en Afrique. Comme vous l'aurez bien sûr deviné, ils étaient étudiants en Ouverture sur le Monde. Quand ils me parlaient de leurs aventures en Mauritanie, que j'étais impressionnée! Dans ma petite tête d'enfant de 10 ans, l'Afrique me semblait si loin, si inacessible! Et bien qui aurait cru que j'irais moi aussi, vivre cette expérience unique..! C'est tellement près maintenant ; moins de 60 dodos..! :P
Vivre leur culture, m'imprégner de leur mode de vie, savourer chaque instant... Très peu de mots pour exprimer tout ce que je veux retirer de cette expérience. J'espère revenir au Québec la tête pleine d'idées et de projets, revenir inspirée par cette magnifique Afrique...
Alors à très bientôt, sous un ciel Africain rempli de soleil et d'excitation! :)

Petite Lau..!

vendredi 6 novembre 2009

L'Afrique.

Très chère Afrique,

Lorsque je n’étais qu’une enfant, ma mère me montrait souvent du bout du doigt un grand livre où une foule d’images extraordinaires y apparaissaient. Des femmes au long cou doré ou aux petits pieds, un long bassin d’eau reflétant un château, une tour chambranlante, une grande porte aux quatre chevaux ou des arcs immenses qu’elle me disait triomphantes.
Depuis, mon esprit est avide de ces images et de leur histoire… Ce grand livre parlait également d’une contrée chaude, lointaine, inaccessible. Il parlait de toi, Afrique. Il parlait de toi et des milles et un secrets que tu caches...

Enfin, j’ai grandi et étonnamment, me voilà pourvue d’une indicible chance. La chance de te rencontrer et de te laisser changer ma vie. La chance de me laisser aller, de me laisser guider et baigner dans cette grande et belle aventure.

Je te savourerai, Afrique. Que tu le veuilles ou non. Je croquerai dans tous les instants que tu m’offriras et ce, sans peurs ni barrières. Tout ce que tu me présenteras, je le prendrai et le garderai précieusement tout au fond de mon âme.

À bientôt mon amie,

Julie

jeudi 5 novembre 2009

Il faut donner du temps au temps… dans 63 jours

Vous vous réveillez un matin,

Avec la sensation que tout ira bien.

Que votre vie a pris enfin le bon chemin,


Votre chemin semble tracé,

Votre avenir fondé,

Votre vie engagée,

Votre futur semble dénoué.



Avec Volta 2010 je m'engage,

Dans ce long et dur voyage,

À me laisser guider au bout d’un rêve


J’ai peur que cela ne soit qu’un rêve superficiel,

Que je retombe à nouveau de mon gratte ciel.

Mais tant pis, je prends le risque démentiel,

Pour ne plus vivre que d’artificiel.


Cynarss !!.. !


Le temps qui laisse la trace la plus durable est celui qui file comme l’éclair..

Histoire Fuker

Je ne suis que moi, une personne, assez logique non ?
Vais-je m'en sortir, je le crois bien !
M'ennuyer, oui bien sûr, mais j'vais en profiter,
Tête reposée bien entendu avant de réagir, on l'a appris !
De la joie de vivre à partager avec tout le monde,
Pan, de joie tout le monde en profite !
Je veux y aller au plus vite pour profiter,
T'aime ( er ) l'Afrique, j'y crois.....

Sarah Bine

mercredi 4 novembre 2009

l'histoire d'un DEC



10h30 un mercredi matin après un cours de littérature,
63 jours avant le départ de Volta2010.

Que d'émotions: peur, angoisse, hâte, excitation, entrain
C'est ce que je ressens en ce moment.
Bien que mes parents, mes frères et sœurs, mes amis et mon amoureux vont me manquer


Je sais que les larmes qui couleront à notre départ
Ne seront que temporaires
Nous aurons le temps dans l'autobus qui nous mènera vers l'avion
De rire, d'être excitées et de ne même plus penser à ceux que nous abandonnons pour ces Quelques 63 jours.


Lorsque nous sentirons les roues de l'avion quitter le sol
Nous nous tournerons vers Étienne pour lui dire :
«Nous voilà toutes les 10 embarquées dans l'avion !»
Et nous aurons une pensée pour Marilyn, Myreille et Érika qui ne seront pas au Burkina avec nous


Bientôt volta formera le «V» des oiseaux et nous migrerons vers le but que nous chérissons depuis près de 1 an et demi.
Laissons-nous porter par le vent jusqu'au Burkina


Je n'oublierai jamais l'année que nous venons de passer,
car elle fait partie de notre voyage.


Émilie !!
XxxxX



mardi 3 novembre 2009

Perceptions et Attentes

Salut tout le monde!!!! Wow....... il reste environ 64 jours avant de quitter le Québec pour le Burkina Faso. C'est tellement fou. Je dois dire que je suis quand même stressée et ce de plus en plus!! Mes attentes ne sont pas tellement grandes parce que j'ai de la misère à m'imaginer là-bas. Je m'attend tout de même à passer un merveilleux stage avec la compagnie de mes 9 amies et de mes 2 accompagnateurs qui sont aussi des ami(e)s. J'espère avoir une famille avec beaucoup d'enfants et d'avoir des parents africains aimables. Je vous dit bonjour et à la prochaine xxx

karolane :)

lundi 2 novembre 2009

Banfora 2010

Salut à tous!
Alors voilà, il ne reste que peu de temps avant de s'envoler vers l'Afrique.
Pour moi, Banfora ,au moment où on se parle, est irréel.
Quand je m'arrête et que je pense à ça, je regarde le ciel parce que c'est tellement grand et loin!
C'est vraiment un rêve qui se forme tranquillement où je vais me plonger entièrement à partir du 7 janvier. J'ai juste très hâte d'y aller, ce sera une expérience inoubliable pour nous-même, mais aussi le fait de partir avec le groupe Volta 2010 sera tout aussi merveilleux. Maintenant, on y pense, on l'imagine, on en parle, mais je suis sure qu'en arrivant là-bas, ce sera encore mieux que ce qu'on aura pensé!
gab

dimanche 1 novembre 2009

Le temps viendra pour moi aussi



Petite femme blanche attend en silence
Elle attend son départ vers l'incroyable
Séparée en plusieurs partie
Un bras dans l'espérance, l'attente, le rêve, une jambe dans la sincérité, l'honnêteté, la patience
Le rêve me poursuit, la réalité me nourrit
Quelqu'un sera là pour lui donner la main et en fera sa propriété pour quelques instants
Des gens magnifiques, des gens indescriptibles
Des êtres avant tout, des humains par le concret
De nouvelles rencontres, des habitudes modifiées
La famille charitable, l'esprit fêtif, l'envie de danser éternelement
Toutes ces expériences sans doute transformeront cette petite personne que je suis
Et m'offriront les fruits de mon acharnement

Vanessa Simard 1 Novembre 2009 (66 jours avant notre départ)

samedi 31 octobre 2009

Jamais 2 sans 3 et jamais sans mes 10 filles

J'aurai le privilège de retourner pour une troisième fois à Banfora, après des stages inoubliables en 1999 et en 2007. Après ce dernier, en compagnie de ma cadette Andréanne, je croyais avoir découvert sensiblement ce que je cherchais, et j'avais renoncé à récidiver. Mais l'appel s'est fait de plus en plus pressant, celui de mon cœur, et me voilà ré-embarqué pour un autre périple, secondé par la merveilleuse Rosée et 10 compagnes de voyage, qui doucement, subtilement s'apprivoisent et préparent avec enthousiasme ce grand jour. J'apprends à les connaitre. Je les aime déjà, chacune pour leur unicité, leurs caractéristiques, leurs humeurs,et la chimie qui prend place peu à peu...Le meilleur reste à venir. Une pensée spéciale à 3 de nos complices, qui vivront d'autres stages: Érika, Myreille et Marilyn, qui nous épaulent et sont avec nous!Que me réservera l'Afrique cette année ? Son lot de surprises, la joie de revoir ces amis mémorables, ces familles accueillantes, ces milieux de stage ouverts et réceptifs, ces partenaires du Réseau, mais aussi déambuler dans Banfora en P-50, sentir les mystérieux parfums africains, regarder la lune me sourire, laisser une trace ou cas ou cette fois ci serait la dernière...Jusqu'à la prochaine fois, car si un jour j'oubliais l'Afrique, elle ne m'oubliera pas.
Étienne Troestler, dit Tiennou-le-sage

Et si c'était vrai?

Aujourd’hui c’est Halloween. On est le 31 octobre, c’est halloween mais je n’ai pas envie de me costumer.

Je n’ai pas envie de me costumer car pour la première fois de ma vie je sais vers ou aller.

Je sais vers ou aller et je ne veux plus me cacher. Le masque est tombé et l‘échéance aussi. 7 janvier 2009, le grand départ, le grand duel.

L’Afrique m’attend et moi aussi. 63 jours. 1 512 heures. 90 720 minutes. Le chronomètre est un bourreau. 90 720 minutes, pas une de plus pour trouver ma réponse. L’horloge n'attend pas les retardataires, j’en suis consciente, je ne perdrai donc pas une seconde.

L’Afrique c'est une caresse, un souffle chaud, c’est une histoire. Mais c’est d’abord un gage de paix, une vérité profonde.

Cette vérité, Ma vérité je la trouverai.

Derrière un sourire, au fond d'un bol de riz, au travers du sable rouge, qu’en sais-je?

Qu'en sais-je? Rien, sinon qu'elle est là quelque part et qu'elle m'attend.


Myriam Ouellet

dimanche 8 mars 2009

Home sweet home

Et voila, tout le groupe est de retour au Québec.
Le temps est venu de poser les valises.
Plus tard viendront les récits, les photos ...
Merci a nos lecteurs fideles.

mercredi 25 février 2009

un mariage sous les manguiers

Lundi après-midi.

Nous sommes accueillis à l'entrée de la cour du chef de clan de Tengrela par les grands-frères de Fatim. On nous fait entrer, asseoir aux places d'honneur, des raffraichissements sont apportes, puis Fatim en personne vient nous saluer et s'asseoir avec nous un moment.

C'est la premiere de ses robes que nous voyons, elle en changera plusieurs fois au cours de la soiree, ainsi que de coiffure. Chaque fois, elle est éblouissante, avec un sourire heureux.
Ses amies nous reconnaissent, ses grands frères et plus tard la petite Augustine, grande et droite comme une jeune fleur, se relaient auprès de nous pour s'assurer de notre bien-être.

Du mariage religieux musulman, exclusivement masculin (exception faite des peaux blanches), aux danses symboliques, exclusivement féminines (à l'exception du grand frère qui filme la journée), nous voici emportés dans un tourbillon de festivités.

Les danses se succèdent, et malgré notre différence évidente - je veux bien entendu parler de notre méconnaissance des techniques de danse - nous sommes toujours accueillies et intégrées dans les cercles joyeux.
Les robes sur mesure faites pour l'occasion remportent un franc succès, et jusqu'aux boubous des hommes, derrière le dos desquels les enfants chuchotent "on dirait un imam, tu crois que c'est possible un imam tou babou ?"

Jusqu'au bout de la nuit, nous serions restés parmi nos hotes généreux, à danser au son des balafons ...

mardi 24 février 2009

Odyssée africaine

Bonjour à toutes et à tous.

Tout le groupe à vécu des expériences inoubliables ce weekend. J'avais bien hâte de vous les raconter.

Tout d'abord, samedi nous sommes allés pour pour la dernière fois nous rafraîchir aux cascades. Nous avions invité tous nos amis burkinabés. Nous avons pris de belles photos avec nos yeux de ce petit coin de paradis. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons tout de même pris le temps de prendre des photos pour vous.

Dimanche matin, 5h30 am, c'est le début du pèlerinage annuel de Fabédougou. Toute la communauté chrétienne de Banfora est en branle. Le lieu de pèlerinage est à 14 kilomètres. Des milliers de Banforalais se déplacent, à pied, à motocyclette (parce qu'en Afrique, il y a en très très grande majorité des moto) et certains en voiture. Ma famille est partie avec l'Abbé Justin et soeur Marguerite dans une petite baché. Nous avons monté jusqu'en haut de la petite montagne où quelques milliers de pélerins suivaient le prêtre. Il y a eu une célébration, un repas collectif (vous auriez du les voir tous partager le repas, c'était extraordinaire. Tout le monde s'entraidait et était là pour les autres) et le retour du Saint-Sacrement.

Lundi matin, préparation pour le mariage de Fatim au village de Tangrela. Toutes les filles du groupe mettent leur habit traditionnel et nos 2 hommes, leur boubou. Il y avait près de centaines de personnes. Fatim a 43 frères et soeurs, tous issus du même père mais de différentes mères. Mariage musulman. Nous avons été tellement bien accueillis. :)
Les hommes se tiennent d'un côté, les femmes de l'autre. La partie danse appartient davantage aux femmes qu'aux hommes. Des musiciens avec leur balafons ont fait danser les invités jusqu'aux petites heures du matin. Toutes les femmes forment un rond autour de la mariée et entreprennent toutes sortes de danse. Génial. Fatim était tellement belle. Augustine nous a promenés partout et nous a montré à bien danser.

Ce périple africain s'achève bientôt mais ô combien de beaux souvenirs resteront gravés dans nos mémoires.
Je vous aime

Anne-Marie xxx

Ca arrive...

On y est maintenant...
Plus j'y pense...
Et plus on dirait que le temps passe vite...
Et ça me déplaît...

Je suis si bien ici...
Entouré de chaleur...
De gens formidables...
D'expériences inoubliables...

Je ne veux pas quitter ce monde merveilleux...
Ça me fait mal de penser qu'on va devoir tout quitter...
Mais...
Je me rassure en me disant qu'on a vécu tant de choses ici...
Qu'on va rester marqués à jamais de cette expérience...
Que les personnes qu'on a pu connaître ici vont rester à jamais dans nos coeurs et nos têtes...

Mais que surtout...
Un jour.. Je vais revenir...
Mathieu le Burkinabé

dimanche 15 février 2009

Et voici Fatim

des images ...





au village troglodyte

La sortie de cette semaine, à une centaine de kilomètres (autant dire toute une expédition) nous a menés vers la zone des 3 frontières, entre le Burkina Faso, le Mali et la Cote d'Ivoire. Là, perché sur une petite montagne, au pied d'une belle falaise, se tient au frais un village troglodyte désert. La vue sur les trois pays est grandiose, des éperviers tournoient dans le ciel bleu pur, l'air déjà chaud de la fin de matinée est immobile. Les histoires veulent que ce village ait été construit par un peuple de pygmées chassés du Mali par des luttes pour les richesses de leur territoire.

Il est vrai que les cases sont minuscules, les greniers des maisons de poupées. La-haut pas d'eau hors la saison des pluies, d'incessantes montées et descentes pour cette tribu qui cherchait en bas son eau, son argile, sa paille, pour la porter en haut où le troupeau et les familles étaient plus en sécurité. Dans la plaine on voit encore les traces des rizières. La population veille soigneusement à la protection et la sauvegarde du site, aussi on peut encore voir les cornes d'alarme en métal, des poteries et jusqu'aux charpentes de bois des cases. Seules les intempéries ici détruisent les traces du passé encore récent.

Dans les falaises, réfugiés à la fraicheur, les singes sont calmes dans la journée. Dans les manguiers les perroquets disent au monde leur existence. Le sol a été balaye sous les anacardiers, dont la pomme est amère et la noix, dite de cajou, grillée est un délice. Tout ce lieu est un peu magique, paisible et immuable, regardant insensible passer les guerres et les réfugiés.

Sur la route bordée de hauts arbres a l'ombrage bienvenu, héritage du colonialisme français, de petits villages, de plus gros, des enfant qui agitent la main, parfois un stand de vente de mélange à mobylettes. Le minibus crève, les passagers descendent, vont attendre sous les arbres, un attroupement se forme, la roue est changée, peu fiable la roue de secours ...

mardi 10 février 2009

Boubous a Bobo

Grande fin de semaine a Bobo Dioulasso
Ce sera une equipe de redoutables negociateurs qui rentrera au Quebec dans quelques semaines, grace a une excellente experience dans le quartier des artisans (objets de bronze, d'ebene, et batiks au bord du marigot) et le lendemain au marche, pour le plus grand plaisir de tous.
Au musee de la musique nous avons decouvert que Lisa et Mathieu imitent tres bien le cri du lion (pas si facile que l'on pourrait croire).
Les soirees aux Banbous et au bois d'Ebene nous ont offert une bonne session de musique africaine, et nous avons vibre devant le spectacle du danseur cracheur de feu.
Les poissons sacres ne sont pas les memes d'une annee a l'autre, mais il s'agit tout de meme d'une experience edifiante, et puis ne dit-on pas que rire est bon pour la sante ?
Voila, je crois que j'en ai dit trop ou pas assez, a vous de decouvrir le reste par quelques interrogatoires serres au retour ;)
J'en profite pour vous envoyer un peu du vent chaud qui souffle ici ...
Guenaele

jeudi 29 janvier 2009

Vive le Burkina!!!!

mardi 27 janvier 2009

Visite aux cascades


Première sortie hors de la ville (hormis pour ceux qui ont eu la chance d'aller en brousse).

Les fameuses cascades, une oasis de verdure au sein d'une région déjà bien verte, une allée de hauts arbres majestueux, un petit sentier sur la pierre, et d'un coup les cascades s'offrent a la vue.

On pique-nique sous les arbres, on se baigne sous la cascade, on lézarde au soleil, on se promène le long de la rivière ...

Une journée inoubliable et un excellent premier contact avec la nature du Burkina Faso.