vendredi 6 novembre 2009

L'Afrique.

Très chère Afrique,

Lorsque je n’étais qu’une enfant, ma mère me montrait souvent du bout du doigt un grand livre où une foule d’images extraordinaires y apparaissaient. Des femmes au long cou doré ou aux petits pieds, un long bassin d’eau reflétant un château, une tour chambranlante, une grande porte aux quatre chevaux ou des arcs immenses qu’elle me disait triomphantes.
Depuis, mon esprit est avide de ces images et de leur histoire… Ce grand livre parlait également d’une contrée chaude, lointaine, inaccessible. Il parlait de toi, Afrique. Il parlait de toi et des milles et un secrets que tu caches...

Enfin, j’ai grandi et étonnamment, me voilà pourvue d’une indicible chance. La chance de te rencontrer et de te laisser changer ma vie. La chance de me laisser aller, de me laisser guider et baigner dans cette grande et belle aventure.

Je te savourerai, Afrique. Que tu le veuilles ou non. Je croquerai dans tous les instants que tu m’offriras et ce, sans peurs ni barrières. Tout ce que tu me présenteras, je le prendrai et le garderai précieusement tout au fond de mon âme.

À bientôt mon amie,

Julie

Aucun commentaire: