jeudi 9 février 2012

Vivre chaque jour comme si c'était le dernier…



Mon séjour ici a commencé par une semaine d'émerveillement avec le groupe en capitale. Enfin, j'étais sur ce continent africain. Tout de cette Afrique m'impressionnait, me plaisait. Quand fut le temps de partir seule dans ma famille, c'est là que pour moi tout a basculé. Mon émerveillement s'est transformé en sanglots. J'étais seule devant l'inconnu. Pendant une semaine, j'ai broyé du noir, je pleurais dans les moments ou je me retrouvais seule, je devenais difficile sur la nourriture, ce qui ne me ressemble guère. Je n'étais plus moi-même. Je reniais mon milieu de stage avant même de le connaître. Je voyais tout comme un mur infranchissable. Il y avait trop de choses nouvelles, différentes à apprivoiser en même temps. Trop d'inconnu à gérer. Une fois ce choc culturel derrière moi, j'ai enfin pu m'ouvrir les yeux et le coeur sur le monde qui s'offrait à moi. Et maintenant, ce sont toutes ces choses différentes que j'aime voir et vivre à chaque jour. Depuis que je suis toute petite, je rêvais de venir en Afrique. J'y suis maintenant, j'ai ce privilège et j'apprécie l'expérience. Je ne peux nier que mon amoureux et ma famille me manquent, mais rien de tout cela ne m'empêche de vivre ce que j'ai à vivre ici. Je vis mon Afrique à ma manière, je profite de chaque instant, même dans les moments plus durs. C'est quand on quitte notre bulle de confort pour voir comment c'est la vie ailleurs dans le monde, qu'on se rend compte qu'il faut vivre chaque jour comme si c'était le dernier. Cette expérience me fait grandir et me permet d'en apprendre plus sur moi. C’est à moi de dépasser mes limites et de me montrer de quoi je suis capable. Et d'en être fière!

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