samedi 31 octobre 2009

Jamais 2 sans 3 et jamais sans mes 10 filles

J'aurai le privilège de retourner pour une troisième fois à Banfora, après des stages inoubliables en 1999 et en 2007. Après ce dernier, en compagnie de ma cadette Andréanne, je croyais avoir découvert sensiblement ce que je cherchais, et j'avais renoncé à récidiver. Mais l'appel s'est fait de plus en plus pressant, celui de mon cœur, et me voilà ré-embarqué pour un autre périple, secondé par la merveilleuse Rosée et 10 compagnes de voyage, qui doucement, subtilement s'apprivoisent et préparent avec enthousiasme ce grand jour. J'apprends à les connaitre. Je les aime déjà, chacune pour leur unicité, leurs caractéristiques, leurs humeurs,et la chimie qui prend place peu à peu...Le meilleur reste à venir. Une pensée spéciale à 3 de nos complices, qui vivront d'autres stages: Érika, Myreille et Marilyn, qui nous épaulent et sont avec nous!Que me réservera l'Afrique cette année ? Son lot de surprises, la joie de revoir ces amis mémorables, ces familles accueillantes, ces milieux de stage ouverts et réceptifs, ces partenaires du Réseau, mais aussi déambuler dans Banfora en P-50, sentir les mystérieux parfums africains, regarder la lune me sourire, laisser une trace ou cas ou cette fois ci serait la dernière...Jusqu'à la prochaine fois, car si un jour j'oubliais l'Afrique, elle ne m'oubliera pas.
Étienne Troestler, dit Tiennou-le-sage

Et si c'était vrai?

Aujourd’hui c’est Halloween. On est le 31 octobre, c’est halloween mais je n’ai pas envie de me costumer.

Je n’ai pas envie de me costumer car pour la première fois de ma vie je sais vers ou aller.

Je sais vers ou aller et je ne veux plus me cacher. Le masque est tombé et l‘échéance aussi. 7 janvier 2009, le grand départ, le grand duel.

L’Afrique m’attend et moi aussi. 63 jours. 1 512 heures. 90 720 minutes. Le chronomètre est un bourreau. 90 720 minutes, pas une de plus pour trouver ma réponse. L’horloge n'attend pas les retardataires, j’en suis consciente, je ne perdrai donc pas une seconde.

L’Afrique c'est une caresse, un souffle chaud, c’est une histoire. Mais c’est d’abord un gage de paix, une vérité profonde.

Cette vérité, Ma vérité je la trouverai.

Derrière un sourire, au fond d'un bol de riz, au travers du sable rouge, qu’en sais-je?

Qu'en sais-je? Rien, sinon qu'elle est là quelque part et qu'elle m'attend.


Myriam Ouellet